Si j’étais (2ème mouture égocentrée)

Par venise3

Comme mon texte précédent, je suis partie de la contrainte suggérée par un twitto « si j’étais »

Les « si » c’est l’infinité des possibles. C’est imaginer, rêver, refaire le monde tel qu’on aimerait qu’il soit.
Alors prenons nous à rêver un peu.
Si j’étais née ailleurs, ç’aurait été à Venise.
Si je le pouvais, je ne referais pas ma vie de famille, elle est tellement mieux que je n’en ai jamais rêvé. Je ne m’imaginais ni mariée ni maman quand j’étais enfant. Je pensais alors que ces bonheurs là m’étaient interdits.
Si j’étais celle que j’aimerais être, je serais affranchie davantage du regard des autres, je ne sentirais pas le moindre de leur regard peser sur moi comme un jugement.
Si je pouvais réécrire l’histoire de ma vie professionnelle, je travaillerais dans le monde des livres, des mots, ou bien de l’art. Je ne savais rien de tout ceci plus jeune, et les circonstances ont fait que j’ai paré au plus pressé afin de quitter la maison.

Je vivrais encore et toujours au bord de la mer.

J’apprendrais enfin la photo sur le plan technique sans rechigner.

Je serais moins impatiente.

Je serais meilleure que je ne suis, je gommerais mes défauts, m’enlèverais une bonne dose de mélancolie, rajouterais un zeste de confiance en moi.

Je serais fée du logis, parfaite jusqu’au bout des ongles, je saurais marcher avec des talons, j’aurais toujours une coiffure parfaite, et un corps de rêve .

Ben quoi, j’ai le droit, on a dit qu’on jouait à « si j’étais »…

Mais je ne suis que moi, bien imparfaite, parfois impossible à vivre, à la fois impulsive et timide, exigeante ou pas…

Je passe mon temps à tenter de progresser.